Boutique Aubéry

Le 58, rue d'Aubagne à Marseille, avant 1958.

Le 58, rue d’Aubagne à Marseille, avant 1958.

1958, c’est l’année où mon arrière-grand-père André Aubéry, le père de mon grand-père André Aubéry, a quitté sa boutique pour prendre sa retraite. Il est mort quelques mois plus tard la même année.

Il tenait ce magasin de son père, dont le commerce avait alors pour principal objet les lustres en bronze. Entretien, réparation, vente… Mon grand-père avait gardé un ou 2 lustres qu’il a par la suite installés chez lui.

Le fondateur, le père de mon arrière-grand-père, s’appelait Andrea Miranda, il venait d’Italie. Il a rencontré Anaïs Aubéry, la mère de mon arrière grand-père (quelque part vers le mont Ventoux ? à Marseille ?) mais n’a pu l’épouser, la légende familiale raconte qu’il était marié en Italie. Anaïs et Andrea n’ont un qu’un enfant, appelé André, qui a son tour n’a eu qu’un fils, mon grand-père. Arbre généalogique consultable ici.

Cette boutique la voici, j’ignore l’année où ce cliché a été pris.

On notera que l’enseigne porte un accent sur le « e », alors que sur mon extrait de naissance, il n’y a pas cet accent…

Je peux profiter de cet article pour signaler que Andrea Miranda, premier André de la famille, a engendré un André Aubéry, qui en a engendré un autre, mon grand-père, qui lui aussi a engendré mon père, André. A ce stade, je me demande pourquoi c’est mon père qui s’appelle André, et pas son frère aîné Gérard. D’autre part, nous autres générations jeunes de la télé couleurs et d’internet, sommes modernes, et c’est pourquoi mon frère s’appelle Jacques-André, et ma fille, Andrea.

2 réflexions sur « Boutique Aubéry »

  1. mon grand-père est mort à 60 ans encore en activité (la retraite était à 65 ans…). Ma grand-mère a tenu le commerce jusqu’en 1960 (environ), et je suis resté chez elle pendant 2 ans (elle ne voulait pas rester seule) : je suis allé à l’école communale située au coin du Bd Garibaldi et du Bd qui monte au cours Julien pendant un an, et à l’école St Jean-Baptiste Fouque, rue Friedland ( à Castellane) l’année suivante… en 7° (=CM2), avec Madame Chardès….
    Son père lui a vendu le magasin-atelier qu’il avait rue Sainte, par-devant notaire (dette enregistrée, etc etc). Et quand mon grand-père à acheté le magasin de la rue d’Aubagne, il lui a prêté de l’argent (re par-devant notaire…).
    Cette belle photo doit dater d’avant la guerre, étant donné l’état de la rue….J’ai bien connu cette devanture, et l’appartement où ils habitaient : ce sont les volets que l’on voit au 1° étage…. Le magasin et l’appartement étaient en location.
    Souvenirs….. Souvenirs…..

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